Tuesday, January 6, 2015

Bookreview: Eutopia de Jean-Marie Defossez (français)

Bonne année 2015 à tous mes lecteurs et lectrices!

Pour débuter en beauté, j’aimerais commencer cette année par une critique de roman comme j’adore en faire. Paru en novembre 2014, Eutopia de Jean-Marie Defossez est un petit bijou de roman pour jeune-adultes. Conseillé à tous les 13 ans et plus qui s’intéressent à l’aventure et aux intrigues!



Nous suivons donc Orian, jeune Eutopien venant tout juste de changer de corps afin de vivre plus longtemps et ayant subi, pour ce faire, l’effacement de sa mémoire. Il aurait vécu deux siècles, mais à l’intérieur de lui-même quelque chose cloche : il se demande constamment « qui suis-je? » alors que tous les autres Eutopiens et Eutopiennes profitent du paradis qu’est Eutopia, la seule cité restante sur Terre, le seul endroit viable. Et c’est cette soif de savoir qui mènera Orian à aider une FemmeGM ayant atterrie blessée dans la chambre de son amie. Ces « outils de travail », les hommesGM, qui doivent récolter le bléGM semblent bien plus humain que le HÉRÈS veut bien le laisser entendre. Poursuivis par les C-HÉRÈS qui leur tirent dessus, Orian et ses compatriotes embarquent sur le train de transport du bléGM en destination d’Oldiork, la ville de New York détruite et rebaptisée. Qui est Orian? Comment arrivera-t-il à survivre en-dehors d’Eutopia, le seul endroit où l’air n’est pas contaminé? Une seule chose est certaine : ce voyage remettra sa vie entière et celle de l’humanité en perspective.

L’écriture est fluide. Certains pourraient accuser Defossez de ne pas aller en profondeur dans des sujets qui le mériteraient tels que les organismes génétiquement modifiés ou l’écologie, mais c’est justement ce qui fait que le roman n’en devient pas trop lourd. Son charme repose sur l’effleurement de sujets intéressants tout en restant un roman-jeunesse abordable à tous lecteurs potentiels. Il propose l’idée que nous sommes responsables du futur de notre planète, que nos gestes ont des conséquences, mais toujours en restant dans la fiction sans grand texte moralisateur. Par contre, cela n’empêche pas l’auteur d’avoir une poétique pro-écologique qui m’a nécessairement séduite. En voici, le plus bel exemple :

-     Je sais ce que tu essaies de me dire, souffla-t-il. Que je pourrais encore tout arrêter et décider de laisser les choses comme nous les avons trouvées.Il eut la surprise d’entendre Tiris démentir :-          Non, je ne te demande pas ça, car j’ai changé, moi aussi. Tu as raison : les hommesGM méritent d’être aidés. Mais tu pourrais voir moins grand. Nous pourrions ouvrir un hôpital gratuit et une école où les enfants apprendraient à lire et à écrire…
-          L’idée est belle, Tiris, mais à quoi bon soigner et instruire les enfants si, dans le même temps, d’autres les empoisonnent et les maintiennent en esclavage? Voir moins grand serait hypocrite et trop petit! Lorsque les fondations sont mauvaises, c’est l’édifice entier qu’il faut reconstruire.

À tous les intéressés, bonne lecture!


PS : Allez vois la nouvelle section de mon blog intitulé « DÉFI LECTURE 2015 » et participez avec moi!

PS2: N'oubliez pas d'aller visiter le site du FEDJA, car un article sera bientôt en ligne où je relate mon premier Noël végé! 

Sunday, November 16, 2014

Mon ami, Gilles

Il y a un peu plus d'un an, je gobais des Advils presqu’à chaque jour. J’avais des maux de tête, des maux de ventre, des maux multiples! Je vous entends déjà et vous avez le jugement facile à penser qu’au nombre d’Advils que je prenais, c’était un peu dans la logique des choses. Je ne crois pas que mes maux étaient SEULEMENT dus à la prise multiple de médicaments, mais il va s’en dire que ça ne m’aidait peut-être pas autant que j’aurais aimé le croire. Tsé, quand t’as mal. Mal. MAL. Que tu sais pu quoi faire. 

Que t’es couché.
Pis que tu trembles.
Non.
Tu shakes.
T’haïs vivre comme jamais t’as haït vivre.
Bref, tu veux crever.



Ben, dans ces moments, Advil devenait mon meilleur ami. Maintenant, je fais tout pour ne pas en prendre. Et ce faisant, je découvre des méthodes alternatives efficaces… Comme inhaler de la menthe (en déposant quelques gouttes de l’huile essentielle sur un foulard) ou en mettre sur ses tempes (attention à prévoir quelques minutes pour se détendre car les yeux chauffent!). Et ces méthodes alternatives m’ont menée à tripper sur des trucs inusités de « grano » finie.



Dont je vais vous parler dans une série nommée « Mon ami(e)… tel truc ». En l’occurrence, aujourd’hui, on fait un tête à tête avec Gilles par l’intermédiaire du livre « L’argile » de Marie Borrel qui a dirigé une dizaine d’année la rubrique santé du magazine « Psychologies » avant de devenir la rédactrice du magazine « Médecine Douce » en France.



L’argile est connue dans plusieurs pays pour ses multiples vertus alors que dans la pensée populaire du Québec, l’argile s’apparente à une pâte kaki dégueulasse qui pue. Or, l’argile ne put pas : elle a plutôt un fort pouvoir antiodeur. Aussi, il existe plusieurs couleurs d’argile telles que rouge, blanche, rose, jaune (pas seulement verte). Et elle est loin d’être dégueulasse (c’est quoi notre problème de penser que la terre, les roches, la vie, c’est dégueulasse?)!



Il n'y a pas si longtemps, j’ai essayé l’argile de Ghassoul (ou Rhassoul), utilisée depuis longtemps par les femmes du Maroc pour leur hygiène corporel. Je l’essayai en shampooing et l’adoptai instantanément. Juste avant, j’avais essayé la fameuse mode « no poo » sans grand succès. Ensuite, j’apprenais que j’aurais dû ne pas me laver les cheveux pendant trois mois pour que mon cuir chevelu s’habitue à ce nouveau mode de vie, mais ce fut au-dessus de mes forces. Sachez, par contre, que c’est possible de ne plus utiliser de shampooing et d'avoir des cheveux de déesse de pub Herbal Essences. Désensibilisée aux différents produits de silicone, je décidai d’opter vers une méthode douce afin qu’un jour, peut-être, j'en arrive au no poo. L’argile de Ghassoul mousse (ce qui n’est pas le cas du bicarbonate de soude) comme un shampooing normal, mais j’ai beaucoup moins de pellicules qu’avant (quand j'utilisais le hsampooing industriel), mes cheveux ne sont plus cassants, ni gras. En plus, je me lave les cheveux aux quatre à cinq jours. En guise de revitalisant, je dilue une cuillère de vinaigre de cidre dans un litre d’eau et j’ai des cheveux étincelants. (Ça sent le vinaigre tant que les cheveux sont mouillés, mais un coup sèches, il n'y a plus aucun odeur.) La dernière fois que je suis allée chez la coiffeuse, le LENDEMAIN, j’avais les cheveux extrêmement gras. Renseignez-vous sur le sujet, vous seriez surpris de savoir tout ce qui se retrouve dans votre shampooing!



Ensuite, j’achetai de l’argile verte. En poudre, cette fois. J’avais lu sur un blogue « green » que c’était super bon pour les peaux grasses de se faire des masques. Je ne peux juste plus m’en passer. Une fois par semaine, un petit masque; 10 minutes à rire parce que j’ai l’air d’un alien : mes pores sont resserrés, ma peau est douce comme des fesses de bébé.

Ces essais m’ont poussée à chercher plus loin et voilà que je découvre que l’argile (en générale) est très utilisée en médecine douce. Qu’on peut aussi l’utiliser pour dégraisser/laver plein de trucs. Et que les « recettes » beauté sont nombreuses – toutes peaux confondues. Je CAPOTE. J’ai même trouvé, pour une amie, une concoction pour contrer les otites (je vous redonne des nouvelles si elle l’essaye). Donc, pour l’instant. Je m’en tiens à vous montrer quelques trucs faciles du dit livre cité précédemment et de vous citer quelques sites internet en explicitant d’autres (pour vous donner le goût). Allez vous acheter un Gilles, aillez du plaisir avec, et donnez m’en des nouvelles!






Quelques sites:
SOS Détresse (Je sais pas c'est quoi le point d'avoir un nom pareil, mais leurs trucs sont cool.)


Quelques blogues:
My Pretty Little Reviews (en français)


PS : Très bientôt, vous pourrez aussi me lire sur le blogue du FEDJA. Je ferai des critiques littéraires sur mon sujet de prédilection principal : les animaux, leur droit à la vie et au respect. J’espère que vous irez visiter ce site qui désire devenir un incontournable en matière de droit animal! 

Monday, October 20, 2014

Est-ce possible de passer un halloween cool et végétalien?


Comme vous le savez tous, je suis végétarienne, mais comme je suis aussi intolérante au lactose et comme je ne veux pas soutenir l'industrie des œufs, je voudrais aujourd'hui partager avec vous quelques idées pour faire une Halloween végétalienne, ou presque.

Tout d'abord, pour ceux d'entre vous qui sont intéressés à savoir pourquoi je ne soutiens pas l'industrie des œufs et de la viande, regardez cette vidéo de PETA (je sais PETA est une organisation controversée, mais ce qui se trouve dans cette vidéo est un fait au Canada, alors arrêtez de penser que vous n'êtes pas concerné):

(C'est en anglais, mais croyez-moi, les images disent tout.)

*** 


Deuxièmement, les BONBONS! 

Il ya beaucoup d'aliments végétaliens accidentellement. Vous avez juste à choisir parmi cette liste de bonbons et être fiers de ne pas être un mangeur de cadavres. Cependant, ce qui est bien avec l'Halloween, quand on grandit, c'est de créer vos propres recettes fantastiques d'Halloween et que cela vienne avec une variété de OH-MY-GOSH-EST-CE-VRAIMENT-DES-LÉGUMES?. Pour vous (et ma mère qui a une garderie), voici un excellent site à vérifier, un top 10 des recettes d'Halloween. Vous pouvez aussi aller sur le site Oh She Glows: les recettes peuvent paraître compliquées à première vue, mais je vous jure que qu'elles sont extraordinaires. Et voici une recette que je dois absolument essayer cette Halloween (parce que ces bonbons ont toujours été mes préférés): LEMON VEGAN CANDY CORN.

Voici une recette bonus (pour mon copain):


Si vous êtes prêts à être vus et entendus, vous devez faire une "déclaration" avec votre costume. Vous pouvez vous habiller comme un boucher (pas besoin d'être plus effrayant: cette idée fait peur à premièere vue), comme un mangeur de viande, comme un animal maltraité, ou même comme une sorcière végétalienne: les possibilités sont infinies. Amusez-vous! Soyez créatif! La vie est trop courte pour être vécue dans le déni!



Joyeux Halloween à tous !!

A Vegan and Nice Halloween: Is this feasble??


As you all know by now, I'm a vegetarian, but as I am lactose intolerant AND as I don't want to support the egg industry, I would like today to share with you some ideas to do an almost or fully vegan Halloween.

First, for those of you who are interested to know why I don't support the egg and meat industry, let check this PETA video (I know PETA is a controverted organization, BUT what the video is about is a matter of fact in Canada, so stop thinking you're not concerned!):


*** 

Second, CANDIES!

There is a lot of accidentally vegan foods. You just have to chose from that list of candies and be proud to not be a meat eater. However, what is nice about Halloween when you grow up is to create your own homemade fantastic Halloween recipes and come up with a variety of OH-MY-GOSH-IS-THIS-VEGETABLES?. For you (and my mother who have a nursery), here's a great website to check on, a top 10 Halloween recipes and threats. You can also go to the Oh She Glows Website: the recipes can look hard at first glance, but I swear this woman's recipes are extraordinary. And here is a recipe I absolutely have to try this Halloween (because these candies have always been my fav): VEGAN LEMON CANDY CORN.

Here's a bonus (for my boyfriend):


If you are willing to be heard and seen, you got to make a statement with your costume. You can dress up as a butcher (no need to be more creepy: you will assuredly be scary in that one), as a meat eater, as an abused animal, or even as a vegan witch: possibilities are infinite.



Happy Halloween everyone!!

Friday, October 10, 2014

Vous êtes même PAS GAME!

« Y’a tu quelque chose de meilleure que de l’eau dans vie. Non, mais sérieux là! Penses-y : c’est tellement bon de l’eau! »

Quand je pense à l’eau, j’entends toujours la fois où mon frère s’extasiait sur sa saveur, ses propriétés hydratantes, le besoin que chacun a d’en boire. Il faut dire qu’à ce moment-là, mon frère prenait un tournant décisif dans sa vie : il faisait tout pour être plus en santé. Donc, il en avait fini de boire un 2L de jus par jour. Il allait au gym. Il changeait son alimentation. Moi, qui ai toujours aimé l’eau plus que les autres boissons, ça me faisait étrange de l’entendre s’extasier comme ça sur quelque chose d’aussi commun. Cependant, il a tellement, TELLEMENT, raison!

Ôtons nos œillères!



Qui, dans le monde a véritablement accès à l’eau potable? Le journal Le Monde rapportait en 2013 qu’il y avait 2,4 milliards d’habitants privés d’eau potable. Du XIXe au XXe siècle, la population mondiale est passée de 1,7 à plus de 6 milliards d’habitants : ça en fait du monde! Est-ce que la terre peut fournir en eau potable tous ces gens? La réponse est oui, mais à certaines conditions. L’eau douce est pourtant une denrée rare pour le tiers de la population. Pourquoi? Encore une histoire de répartition des richesses : alors que certains pays vivent dans l’opulence – genre nous – et voient l’eau comme une denrée renouvelable – alors qu’elle ne l’est pas – d’autres pays n’ont pas leur (notre) chance et se retrouvent en pénurie. C’est affreux! Imaginez une journée sans eau, une semaine sans eau… Il n’y a que 9 pays qui se partagent 60% des ressources d’eau potable mondiales (le Canada, la Russie, le Brésil, les États-Unis, la Chine, l’Indonésie, l’Inde, la Colombie et le Pérou). Voici quelques petits faits qui vous intéresserons certainement sur la pénurie à venir, et ce même pour les populations aujourd’hui dans l’opulence.



« Outre que toutes les populations n’ont pas un égal accès à l’eau douce, plusieurs facteurs tendent à réduire les disponibilités en eau : la mauvaise gestion, le gaspillage, et la pollution des réserves.
S’il est en effet possible de puiser sans compter dans la réserve annuelle des cours d’eau, l’exploitation des nappes phréatiques est plus délicate et risque à terme, en cas d’excès, d'entraîner leur épuisement. À la différence des cours d'eau, les nappes souterraines sont des réservoirs qui se renouvellent très lentement et ne peuvent donc rapidement combler les emprunts (voir le chapitre Cycle de l’eau et réservoirs). Or, certaines nappes, qui pourtant ne se renouvellent plus ou quasiment plus à l’échelle humaine, sont fortement exploitées, notamment à des fins d’irrigation. Les experts estiment que les seuils correspondant à ce qu’il est possible de prélever au milieu naturel sont déjà dépassés en de nombreux lieux. Ils prévoient même l'épuisement, dans les 30 ans à venir, de plusieurs nappes importantes, dont l'exploitation s'est intensifiée : +144 % en 30 ans aux États-Unis, +300 % en 10 ans en Arabie Saoudite, +100 % en 10 ans en Tunisie ; en Chine, en Inde et en Iran, les prélèvements se sont aussi accrus.
Enfin, le problème de l’eau dans le monde n’est pas uniquement quantitatif, il est aussi qualitatif. Car plus la consommation d’eau augmente, plus les rejets d’eaux usées et d’effluents sont importants, qui polluent et dégradent les écosystèmes aquatiques de façon impressionnante parfois. Cette pollution pose un grave problème, car elle pourrait rendre les réserves progressivement inexploitables.» (Infos prises sur ce site.)



Là, j’espère que vous êtes convaincus que la situation est CATASTROPHIQUE. Vous le ressentez peut-être pas encore, vous le voyez peut-être pas de vos yeux vus, mais arrêtez de faire comme si la terre entière tournait autour de votre petite personne. Pensez à vos enfants, vos petits-enfants, votre famille, vos amis, les gens que vous aimez : toute cette eau que vous gaspillez, lorsque nous allons être en pénurie, vous allez vouloir donner n’importe quoi pour retourner en arrière et changer votre consommation ne serait-ce que pour donner un verre d’eau à l'amour de votre vie. Reconnaissez donc les faits! Agissez en conséquence! Un seul changement d’habitude de votre part est une amélioration. Personne n’est parfait : on peut tout de même essayer de s’améliorer au lieu d’utiliser ça comme une excuse (ce qui est pitoyable d’ailleurs).

Les solutions sont donc de faire attention à notre belle eau potable que nous aimons tant : cessez le gaspillage, ne pas envoyer de produits toxiques dans les nappes phréatiques, etc. Voici quelques trucs FACILES du merveilleux livre d’Otesha (dont viennent les images de ce billet d'ailleurs), que vous ne trouverez nulle part (c'est un livre rare dû à sa fabrication) :

Agir:

1.      Déposer une roche, un objet lourd quelconque, dans le pot de la toilette afin d’économiser 1 litre d’eau à chaque fois que vous tirez la chasse. Tirer la chasse d’eau d’une toilette à débit réduit prends environ 6L. Dans certains pays, c’est 15L. Un litre économisé chaque fois, pour chaque ménage, en plus de la tactique « Si c’est jaune, y’a pas de presse », sauvera BEAUCOUP d’eau. Il y a aussi une autre tactique : celle de tirer la chasse en utilisant les eaux ménagères (si vous êtes extrémistes). Ce qui veut dire que l'eau de votre vaisselle ou l’eau de pluie est récoltée dans un bac et que vous tirez la chasse avec cette récolte. En théorie, vous n’avez utilisé aucune eau supplémentaire ce qui est génial!
2.      Recycler ces eaux ménagères : mettre un sceau sous la douche ou dans l’évier pour récolter l’eau perdue lorsqu’on attend que l’eau devienne chaude ou lorsqu’on se lave les mains (avec du savon biodégradable pour ne pas contaminer l’eau bien sûr*). Cette eau peut servir à tirer la chasse, mais aussi à nourrir ses plantes, à faire la vaisselle ou même à passer la moppe (« serpillère » pour les Français qui me lisent).
3.      Prendre des douches avec une pomme à débit réduit et en prenant le moins de temps possible. On peut aussi installer un dispositif pour fermer l’eau lorsqu’on se savonne. Certaines personnes vont me dire que c’est vivre comme si on était déjà en pénurie… C’est de prévoir plutôt que de guérir. Transformer l’eau demer en eau potable coûte les yeux de la tête : une partie de la population pourra y accéder lorsqu’il n’y aura plus d’eau (voir ce site pour plus d’infos). Pour votre information, un bain peut prendre 60L d’eau; une douche ordinaire de 5 minutes, 100L; une douche de 5 minutes avec une pomme spéciale, 35L.
4.      Arrêtez de laisser couler l’eau comme des cons lorsque vous faites la vaisselle ou que vous vous brossez les dents. 5 minutes = 15L!!! Common, cal!?#*!
5.      Arrêtez d’acheter de l’eau embouteillée. C’est quoi cette marchandisation de l’eau alors que c’est supposé être GRATUIT! L’eau est un DROIT HUMAIN, pas une marchandise. Je vous invite à vous informer sur les problèmes environnementaux, éthiques et de santé que peut causer ce genre de marchandisage (Santé Canada et dangers alimentaires).

*Quand l’eau doit être traitée, elle requiert de l’énergie (donc plus d’eau ici au Québec) et des produits chimiques…

Ça, c’était les trucs FACILES. Voilà les miens un peu plus compliqués (c’est l’extrémiste en moi qui parle) :

1.      Arrêter de manger de la viande. Ou diminuez. Produire 1kg de bœuf demande 15,000L d’eau : 1kg de blé (ou pas mal tout ce qui est végétaux), 1,000L. Manger, c’est voter trois fois par jour! (Pour plus d'informations, vous pouvez vous référer à mon ancien billet sur le végétarisme.) Non, les producteurs n’arrêteront pas d’abattre des animaux parce qu’une seule personne arrête de manger de la viande, MAIS…
a.       Si plusieurs personnes arrêtent, si la population mondiale diminue de moitié son apport en viande : ils auront BEAUCOUP de pertes et seront obligés de réduire leur production.
b.      Si on demande des créations de lois pour les entreprises qui sont LOIN d’être assez encadrées... Alors, là, c’est une option que j’aime.
2.      Je suis tellement écœurée que la faute soit mise sur les particuliers. Les fermes, les usines et les entreprises ont aussi leur rôle à jouer : leur impact est TELLEMENT plus grand sur l’environnement que chacun de nous peut en avoir. PAR CONTRE, ce n’est pas une raison pour ne pas agir, mais plutôt pour faire entendre notre voix. Vous pouvez envoyer une lettre au député fédéral, provincial ou au maire de votre ville. À l’Université de Montréal, la voix des étudiants a été entendue : désormais aucune eau embouteillée n’est vendue sur le campus. Ça incite les gens à apporter leur propre bouteille!
3.      Et là, voici le dernier conseil, mais non le moindre – et qui est de loin le plus difficile : ARRÊTEZ DE NETTOYER VOTRE @&?E@ DE DRIVEWAY À LA OSE. « Saint si croche » (comme dirait ma mère) que les gens sont CAVES! Caves, dans le sens d’inconscients; Inconscients, dans le sens d’incultes. Le prochain mon’oncle en bédaine que je vois faire ça, je vais lui twister les mamelons. Mouhahaha. Il devrait y avoir des amendes pour ça, mais non, on attend simplement d’être en canicule...

Alors, je vous lance le défi de prendre TROIS mesures pour changer votre consommation d’eau. Vous êtes même PAS GAME! Vous pouvez aussi aller calculer votre utilisation d’eau quotidienne sur le site d’Environnement Canada (complètement au bas de la page).



Si vous vouliez un billet plus élaboré et complet, vous êtes servi! Passez une belle journée. N’oubliez pas de boire 2L d’eau par jour – profitez-en puisque vous en avez toujours le loisir!

Lectures à faire si le sujet vous intéresse plus que la majorité de la population des pays riches :

-          L’or bleu : l’eau, nouvel enjeu stratégique et commercial de Maude Barlow et Tony Clarke;
-          Le manifeste de l’eau : pour un contrat mondial de Ricardo Patrella;
-          The Water You Drink de Julie Stauffer;

-          Whose Water Is It?: The Unquenchable Thirst of a Water-Hungry World de Bernadette McDonald. 

Friday, October 3, 2014

Bookreview: Change yourself, change the world - Collective


One day, 'said the Indian legend, there was a huge forest fire. All animals terrified, aghast, helplessly watched the disaster. Only the little hummingbird was busy, fetching a few drops with its beak to throw on the fire. After a while, the armadillo, annoyed by this ridiculous agitation, said, "Colibri! You're not mad? It is not with these drops of water are you going to put out the fire! "The hummingbird looks straight in the eye and replied," I know, but I'm doing my part. "

If you feel like changing your readings of romances or of fantasy novels with both feet on the ground a little more (but not too much), this book is for you! Light, it will make you still think about lots of things. I agree: the title is not attractive, but it still says what it has to say (which is pretty rare these days). Bringing together four personas of different domains, divided into four trials, it will bring diverse ideas to offer sustainable alternatives to modern torments. These four scholars have in common at heart a profound change of consciousness that they express in their own way. This book will certainly inspire new ideas to address the feelings of indignation, emotions or revolt that sometimes takes us in this unjust world. It describes simple ways to take actions to affect people all over the world. I will briefly describe some of them to make you want to go through these small field trials.

Christophe André, in Chapter 2, discusses how to break free of an alienating society through mindfulness, but also (more simply) by cultivating gratitude and generosity. Christophe André has a medical degree and is a French psychiatrist. His way of dealing with stress, anxiety and depression (after reading his essay) will make you definitely want to explore his other books.

Jon Kabat-Zinn is also a doctor. He founded the Stress Reduction Clinic in the United States. In Chapter 3, he deepens our relationship with ourselves. His ideals of change are in the present moment: love and live fully to embody the truth (your truth).

Pierre Rabhi (my idol) is always an odd sparrow, even presented alongside other funny sparrows. He is a philosopher and biologist farmer, novelist and poet. Born in Algeria, he founded several movements like Hummingbirds (Colibris) or "Oasis everywhere" (Oasis en tous lieux.) In Chapter 5, he explains that a vegetable garden is now a revolutionary gesture and that this gesture makes us aware of the earth and its needs. He says that if we have an utopia, we must embody it in our consumer choices. I always found that this man had something intensely charismatic: I absolutely have to read his novels!

Matthieu Ricard is a famous author, a Buddhist monk and a doctorate in cellular genetics (you must admit that you did not expect that last one). In chapter 4, he urges us to practice compassion to change our view of others, but he emphasizes the verb "to practice" because "Compassion without action is sterile." He also suggests to eat less meat (with the reasons you should know if you read my other blogposts) and to practice simplicity (in our actions, our words, and thoughts).

Chapter 6 is a conglomeration of proposals that feeds the positive of all actions, but especially that evokes the need to love yourself, to be kind to yourself (as to others). The book ends with a series of movements to take a stand. Depending on which country you come from, there will be addresses and links tailored to your location.

In addition, copyright will fund access to care and education projects to vulnerable worldwide (Associations Emergences) populations.


This book is simply a balm for the soul searching. In search of what? It doesn't matter. Read it. You will understand once past the first chapter.

Bookreview: Se changer, changer le monde – Collectif


Un jour, dit la légende amérindienne, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient, impuissants, le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! » Le colibri le regarde droit dans les yeux et lui répond : « Je le sais, mais je fais ma part. »

Si vous avez le goût de vous changer de vos lectures à l’eau de rose ou de vos romans fantastiques en ayant les pieds un peu plus sur terre (mais pas trop quand même), ce livre est pour vous! Léger, il vous fera tout de même réfléchir à plein de choses. J’en conviens : le titre n’est pas attirant, mais il dit tout de même ce qu’il a à dire (ce qui est assez rare de nos jours). Rassemblant quatre personnes de domaine différent, divisé en quatre essais, il réunira des idées diverses afin de proposer des alternatives durables à nos tourments modernes. Ces quatre penseurs ont à cœur un changement de conscience profond qu’ils expriment tous à leur manière. Ce livre vous inspirera certainement des idées nouvelles afin de répondre aux sentiments d’indignation, d’émotions ou de révolte parfois qui nous emporte face à un monde injuste. Il décrit des façons simples d’agir ayant des répercussions au niveau de l’humanité entière. Je vais en décrire quelques-unes brièvement afin de vous donner envie de parcourir ces petits essais pratiques.

Christophe André, dans le chapitre 2, évoque comment se libérer d’une société aliénante grâce, entre autre à la pleine conscience, mais aussi (plus simplement) en cultivant la gratitude et la générosité. Christophe André a un doctorat en médecine et est un psychiatre français. Sa façon d’aborder le stress, l’anxiété et la dépression (après avoir lu son essai) vous donnera certainement envie d’explorer ses autres romans.

Jon Kabat-Zinn est aussi médecin. Il a fondé la Clinique de Réduction du Stress aux États-Unis. Dans le chapitre 3, il approfondit notre rapport à nous-mêmes. Ses idéaux de changement se trouvent dans le moment présent : aimez, vivez pleinement, incarnez la vérité (votre vérité).



Pierre Rabhi (mon idole) est toujours un drôle de moineau, même présenté côte à côte avec d’autres drôles de moineaux. Il est philosophe, agriculteur biologiste, romancier et poète. D’origine algérienne, il a fondé plusieurs mouvements comme Colibris ou « Oasis en tous lieux ». Dans le chapitre 5, il explique que cultiver un potager est aujourd’hui un geste révolutionnaire et que ce geste nous fait prendre conscience de la terre et de ses besoins. Il déclare que si nous avons une utopie, nous nous devons de l’incarner dans nos choix de consommation. J’ai toujours trouvé que cet homme avait quelque chose d’intensément charismatique : je dois absolument lire ses romans!

Matthieu Ricard est un fameux auteur, moine bouddhiste et docteur en génétique cellulaire (avouez que vous ne vous attendiez pas à ce dernier). Dans le chapitre 4, il nous enjoint à pratiquer la compassion afin de changer notre vision des autres, mais il souligne le mot « pratiquer » car « La compassion sans action est stérile ». Il propose aussi de manger moins de viande (avec les raisons que vous devriez connaître si vous avez lus d’autres de mes billets) et à pratiquer la simplicité (dans nos actions, nos paroles et nos pensées).

Le chapitre 6 est un conglomérat de propositions qui nourrit le positif de toutes ses démarches, mais surtout qui évoque le besoin de s’aimer soi-même, d’être doux envers soi. Le livre se termine sur une série de mouvements pour prendre position. Dépendamment de quel pays vous venez, il y aura les adresses et liens adaptés à votre situation géographique.  

De plus, les droits d’auteurs serviront à financer les projets d’accès aux soins et à l’éducation de populations fragilisées à travers le monde (Associations Emergences).

Ce livre est tout simplement un baume pour l’âme en recherche. En recherche de quoi? Peu importe. Lisez-le. Vous allez comprendre aussitôt passé le premier chapitre.